Un repos bien mérité !

Pokhara, du 11 au 16 avril

Ce matin, nous nous levons tôt. Non pas que nous devons partir au plus vite sur les chemins enneigés des Annapurnas mais nous avons un avion à prendre !

Les sacs sont faits, nous quittons la chambre et nous nous rendons à l’aéroport. Nous ne prenons pas le risque d’avaler un petit-déjeuner, le voyage peut être mouvementé.

Après un contrôle primitif de sécurité, nous nous dirigeons vers la salle d’attente. Notre avion doit arriver dans peu de temps. Le voici justement, avec « seulement » 20 minutes de retard :).

Ce n’est pas un A380, loin de là. :) Il y a une vingtaine de places mais nous ne serons que 15 par mesure de sécurité ! Ça ne rigole pas avec la sécurité au Népal :) ! Malgré tout, nous avons droit à une hôtesse de l’air qui nous distribuera des bonbons pendant le vol :).

Dans les airs, tout se passe parfaitement bien. Nous sommes quand même un peu déçus de la vue. A peine sortis du massif, un épais voile vient envelopper les montagnes. Avec le soleil en plus, tout se retrouve écrasé. On y voit quasiment rien :(.

En à peine 17 minutes, nous voici arrivés à Pokhara ! Nous ne regrettons pas d’avoir choisi l’avion au détriment du bus :).

En sortant de l’aéroport, nous sommes surpris par la douceur de la température. Finis les frissons !

La veille, nous avons repéré, sur Internet, un hôtel pas trop cher et avec de bons commentaires. Nous ne l’avons pas réservé, nous souhaitons le voir d’abord. C’est à pieds que nous nous y rendons.

En chemin, nous passons devant une agence Yeti / Tara Airlines. Ne voulant pas revivre l’horrible trajet en bus pour rentrer à Katmandou, nous nous renseignons sur les prix des billets d’avion.

Après un rapide marchandage, le prix passe de 109$US à 95$US par personne. On prend un billet pour Piwi pour le lendemain. Son vol retour pour Paris est prévu pour le surlendemain.

En ce qui nous concerne, nous avons réservé un hôtel un peu plus classe que d’habitude, le « Peace Dragon Lodge ». Il est perché sur une colline, loin de toute agitation. Un havre de paix avec une vue magnifique d’après les photos de présentation. Nous avons prévu d’y passer 5 jours, notre réservation commence demain.

Notre vol retour est prévu pour le 18 avril au matin depuis Katmandou, nous décidons de vérifier la disponibilité de la liaison Pokhara – Katmandou pour le 17. Nous faisons bien ! Seulement 3 places sont encore vacantes. Sans trop réfléchir, nous achetons 2 billets.

Les billets en poche, nous poursuivons notre route. En à peine 20 minutes, nous arrivons à l’hôtel. Il y a des chambres libres et le prix proposé est correct (800 roupies pour une chambre de 3). Le seul problème, c’est le bruit. Les fenêtres donnent sur la rue principale.

Nous demandons à voir autre chose, plus calme. On nous amène de l’autre côté de l’hôtel. La chambre a une vue sur le lac. Bien qu’il soit très pollué, c’est calme et paisible.

On nous annonce 2000 roupies pour la chambre ! La bonne blague :). En à peine 3 minutes, nous divisons le prix par 2, ce sera 1000 roupies, non mais !

Nous déposons les affaires et allons-nous balader. Pour notre plus grand bonheur, la ville est beaucoup moins polluée que Katmandou.

Nous ne savons pas si c’est l’après coup du trek ou la chaleur écrasante qu’il fait mais nous sommes KO. Malgré tout, nous décidons de visiter la vieille ville de Pokhara. Nous prenons un taxi et en quelques minutes nous y sommes.

En somme, quelques ruelles sont sympa et valent le coup d’œil mais à part cela, il n’y a pas grand-chose à voir. De plus, il y a plus de monde et de circulation du coup, plus de bruit et de pollution. Nous faisons tout de même un grand tour et rentrons.

Une fois au centre-ville touristique, nous nous arrêtons dans un des nombreux bars pour prendre un verre. Nous nous installons en face du lac, juste à temps pour observer le coucher du soleil. C’est également ici que nous prendrons notre dernier diner tous les trois. Rien de tel qu’un bon curry de légumes !

Le lendemain, après avoir rendu la chambre, nous nous mettons en route vers notre hôtel qui se trouve à une bonne heure de marche du centre-ville. Il faut au moins ça pour être tranquille ! Quant à Piwi, il se dirige vers l’aéroport.

Nous sommes très heureux d’avoir partagé cette expérience inoubliable avec lui. Nous sommes sûrs qu’il a pris autant de plaisir que nous à vivre cette aventure.

Comme prévu, au bout d’une heure de marche dans le bois nous atteignons le lodge. Nous faisons connaissance de la patronne d’origine anglaise et de son charmant personnel.

Le lieu est d’un calme absolu, c’est exactement ce que nous voulions ! Seul problème, la vue. A cause de ce voile nuageux et du soleil, les montagnes sont complètement masquées, dommage :(.

A partir de là, nos journées se suivront et se ressembleront. Petit déjeuner sur l’une des nombreuses terrasses de l’hôtel, repos, blog, repos, encore du blog puis encore du repos. Ensuite vient le moment du diner, un petit film et au lit :). Un vrai bonheur.

Au bout de 3 jours, la météo devient plus clémente avec nous. Le ciel se dégage un peu et nous pouvons, enfin, apercevoir les montagnes majestueuses, juste devant nous. Il ne nous reste qu’à imaginer le spectacle que cela doit être par jour de beau temps car déjà là, c’est magnifique !

C’était un vrai plaisir de passer ces quelques jours loin de tout et de tout le monde. Sans aucun doute, c’est parfait pour terminer un voyage comme celui que nous venons de faire. Ici, nous avons pu nous reposer et surtout nous préparer psychologiquement au retour en France. Pas évident de se dire que l’on va reprendre sa vie d’avant.

C’est réellement à Katmandou que se termine notre tour du monde. Juste le temps de faire quelques achats, diner une dernière fois dans notre restaurant favori, passer une dernière nuit sur un matelas en béton, marchander une dernière fois un taxi et nous voici dans l’avion qui nous ramènera d’ici quelques heure à la maison.

C’est la fin d’un périple de près de 13 mois inoubliables qui, pour nous, se sont écoulés à la vitesse grand V. Nous sommes tristes de quitter cette vie de baroudeurs faite de paysages incroyables, de situations extraordinaires et de rencontres exceptionnelles. Mais parallèlement à cela, nous sommes tellement contents de rentrer pour retrouver famille, amis mais aussi notre petit confort.

Un petit mot pour la fin : VOYAGEZ !

SVKTour 2013 - 2014