Santiago, la fin d'une étape

Santiago, du 28 au 29 septembre

Nous débarquons à Santiago à 23h passées. Lors de nos échanges, Ignacio nous avait proposé de venir nous chercher. En descendant du bus, on ne voit personne. En même temps, compliqué de retrouver quelqu’un dans toute cette cohue. On attend un peu puis on avance vers la sortie. Au passage, on apprend que nous ne sommes pas dans le bon terminal ! Celui que nous avons indiqué à Ignacio, se trouve de l’autre côté de la rue… vraiment pas évidement de se rejoindre dans ces conditions :(.

Nous arrivons dans l’autre terminal mais il est immense. On décide d’appeler Ignacio. Il est en chemin, ouf ! En fait, il s’est trompé d’endroit :). Il est allé à la gare ferroviaire et non à la gare routière :). Les deux lieux portent le même nom… Bref, il doit arriver dans quelques minutes alors on se donne rendez-vous à la sortie de la station.

Au bout de quelques minutes, il est là. Nous sommes très heureux de le revoir et lui aussi. Nous nous mettons tous en route vers chez lui. Il habite à une vingtaine de minutes du centre-ville, dans un quartier résidentiel, très calme et très sympa.

Nous découvrons sa grande maison d’un étage et faisons connaissance avec son chien « cleats », trop cool. Il nous installe dans la chambre d’amis. Nous sommes accueillis comme des rois. Ignacio nous mets tout de suite à l’aise du coup on se sent comme à la maison.

La nuit est déjà bien avancée. Malgré tout, nous prenons un thé, discutons un peu en écoutant de la musique.

Le lendemain, Ignacio a un match de foot alors il nous laisse les clés de la maison. Nous trainons un peu, faisons une lessive et passons un peu de temps sur Internet. Lorsqu’il revient, nous partons visiter le centre-ville avec un de ses amis (que nous avons également rencontré à Pucon et qui s’appelle aussi Ignacio :))

Il est très agréable de parcourir Santiago à pieds. La ville est complétement encerclée par des montagnes ce qui lui donne encore plus de charme. Nous avons vraiment bien aimé cette capitale.

Le soir, nous rejoignons un groupe d’amis d’Ignacio et sortons faire la fête :). C’était vraiment très sympa. Nous nous sommes retrouvés dans une maison abandonnée transformée en piste de danse…

En rentrant à la maison, nous avions vraiment faim alors nous avons décidé de nous faire des œufs sauf que voilà, la bouteille de gaz était vide alors il a fallu un peu d’imagination pour arriver à nos fins.

Un fer à repasser, ça chauffe non ? C’est parti, on met la poêle dessus et on attend :). Au bout de 10 minutes, les œufs ont à peine commencé à cuire ! Il faut trouver une autre solution car nous avons de plus en plus faim.

Il nous faut plus de chaleur, plus de puissance. Le barbecue ! Nous voilà en train d’allumer un barbecue à 3 heures du matin :). En quelques minutes, nous obtenons des braises bien rouges. C’est largement suffisant pour nos œufs.

Après avoir bien rigolé et bien mangé, nous allons nous coucher :).

Le lendemain, c’est journée détente pour tout le monde. Tous les trois, nous passons notre temps à discuter et regarder toutes sortes de vidéos sur Internet. C’était vraiment comme si on se connaissait depuis des années. Tout était si simple et si naturel. Un vrai bonheur.

En fin d’après-midi, Ignacio nous propose d’aller sur une colline, qui surplombe toute la ville, pour voir le soleil se coucher. Et bien vous savez quoi ? Nous sommes arrivés trop tard ! Le soleil s’est couché pendant que l’on était en route :). C’était la seule chose que nous avions prévu de faire de la journée et nous avons trouvé le moyen de la rater :).

Ça ne fait rien, nous avons tout de même pu admirer la ville en train de plonger, peu à peu, dans l’obscurité, un régal !

Ça faisait longtemps que nous n’avions pas passé une journée tranquille, à ne rien faire. Ça nous a fait du bien, c’était vraiment agréable. Finalement, on pense que c’était la meilleure manière de boucler notre petit tour au Chili. Qui plus est, en compagnie d’Ignacio, quelqu’un au grand cœur, qui nous a ouvert la porte de sa maison et nous a laissé partager quelques moments de sa vie. Encore une rencontre inoubliable, qui restera gravée dans nos mémoires.

Notre jeune ami nous accompagne à l’aéroport et c’est avec beaucoup d’émotion que nous nous disons au revoir mais pas adieux ! On compte bien le recevoir chez nous, en France.

Alors nous y voici. Après six mois, presque jour pour jour, nous quittons ce formidable continent avec le cœur rempli de belles rencontres et des images plein la tête. Et c’est avec le sentiment d’avoir profité de chaque instant qu’à lui aussi nous disons au revoir et à bientôt.